Inauguration de la MSP de Mézières-en-Brenne

La mairie de Mézières-en-Brenne (36) a inaugurée, en présence du Préfet de l'Indre, du Président de la Région Centre et du Président du Conseil Général de l'Indre, mercredi 16 octobre sa Maison médicale. Cette dernière étant pluridisciplinaire, elle accueille 3 kinésithérapeutes, 3 médecins (pour deux équivalents temps pleins), 2 infirmiers, une diététicienne, une psychologue et une pédicure (ces trois dernières n’étant sur place que quelques heures).   Dans l’extension de sa MSP (Maison de Santé Pluridisciplinaires), la mairie de Mézières en Brenne a travaillé de concert avec la Communauté de Communes Cœur de Brenne pour les mises en place techniques.

1- Mise en place d’un réseau et d’un logiciel pluridisciplinaire DMP compatible :

Ainsi Cœur de Brenne a travaillé pour rationaliser les choses en conseillant la mairie pour la mise en place d' un réseau informatique sur l’ensemble de la structure qui a permis de mettre en place un standard téléphonique (type Biv 400), une connexion internet partagée et la mise en place d’un secrétariat et d’une sauvegarde centralisée. Elle a été appui technique pour informatiser l’ensemble des médecins et de la secrétaire avec un "logiciel métier pluridisciplinaire" qui permet un partage du dossier patient. Ainsi un même patient peut être pris en charge par le médecin, puis par les infirmiers et par les kinésithérapeutes. Tous ces soins seront inscrits dans son dossier et visibles par les praticiens en fonction de leurs droits. Ce logiciel est DMP compatible et les médecins commencent à en ouvrir pour les patients demandeurs.

2- Une borne automatique de recyclage des déchets médicaux

La Communauté de Communes Cœur de Brenne a géré la mise en place et assure le fonctionnement d’une borne mini DEMETIS au sein de la maison médicale de Mézières en Brenne.

Celle-ci permet la collecte et le traitement des DASRI (Déchets d’Activité de Soin à Risques Infectieux) des PAT (patients en auto traitement) et des professionnels de santé sous contrat avec le prestataire en charge de la collecte de la borne.

Ses avantages sont multiples :

• Accès 24h/24h  7j/7j
• Confidentialité / neutralité du dépôt. Pas de contact avec un agent de collecte.
• Sécurité du dépôt. Aucune manipulation par un tiers.
• Traçabilité des DASRI jusqu’à leur destruction.

L’accès à la borne est possible grâce à un code unique présent sur une étiquette fournie par la pharmacie de Mézières en Brenne ou par le secrétariat de la maison médicale de Mézières. Il est à coller sur les boîtes normalisées délivrées par les officines avec les prescriptions médicales. Les coûts relatifs au traitement des DASRI des PAT sont entièrement pris en charge par la Communauté de Communes. Cette borne ne demande donc plus qu’à être utilisée.   

RAPPEL : Le traitement des DASRI dans les ordures ménagères (sacs noirs) est strictement interdit.

3- Mise en place de la télé-médecine

Enfin Cœur de Brenne a travaillé dans le domaine de la télé-médecine et la télé-expertise. Elle a proposé la mise en place de cette pratique au sein de la MSP. Les praticiens étant intéressés, la Communauté de Communes s’est rapprochée du projet de l’ARS centre pour la mise en place de cette dernière. La Cdc a donc soumis deux lieux : la MSP et l’EHPAD de Mézières qui ont été retenues pour recevoir des subventions afin d’équiper leurs locaux avec ce dispositif. Faisant partie des 25 dossiers retenus dans la première vague, la MSP, après la passation d’un marché public régional, vient d’être équipée d’un chariot de télé-médecine. Ce dernier dispose d’une batterie, d’un écran tactile et d’une caméra haute définition pilotable à distance. Il est connecté en wifi et devrait recevoir prochainement les outils de télé-relève : stéthoscope, caméra, appareil photo…

Mis en place par CONSORT NT et équipé par la solution de télémédecine de COVALIA, ce chariot devrait permettre à la population du territoire de consulter des spécialistes et avoir un suivi médical tout en minimisant les déplacements. Les médecins de la MSP ont déjà signé des conventions avec un psychiatre, un dermatologue  et d’autres spécialistes devraient rejoindre le réseau par le biais des hôpitaux.